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Par les professeurs de musique, pour leurs élèves

De mémoire d'homme - Grégory Frelat

Prix : 39.90€

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Compositeur(s)

Grégory Frelat

Niveau

2e Cycle

Formation

Orchestre d'Harmonie

Catégories

Harmonie Harmonie 2e Cycle 2e Cycle Création Création 2e Cycle

Minutage

11'01''

Nombre de pages

146
Quantité :

Niveau : Fin 2e Cycle

De mémoire d’homme...
(Plus jamais ça !)

Il s’agit de faire vivre un tout petit territoire, coincé entre la Moselle et les côtes de Meuse. Des villages paisibles qui ne demandaient rien mais qui ont subi en 70 ans, les horreurs de 3 guerres. 1870, l’envahisseur prussien s’impose au prix de très lourdes pertes, des combats sanglants, des batailles devenues synonymes d’hécatombes.
MARS LA TOUR, dernière grande bataille de cavalerie de l’Histoire. Avec au final, un territoire coupé, une partie est rattachée à l’Allemagne alors que l’Alsace et la Moselle deviennent orphelines.
Après quelques années de paix, la zone des Balkans fait à nouveau l’objet de manœuvres des grandes monarchies européennes.
En 1914, le conflit devient inévitable. Une nouvelle fois les soldats allemands occupent le territoire, ils veulent avancer vers Paris. Cette fois-ci c’est l’exode, des villages sont abandonnés, certains seront tout simplement rayés de la carte. Des secteurs sont marqués à jamais. Après 4 années de cauchemar, l’Alsace et la Moselle reviennent à la France. C’est la liesse dans ces villages qui au fond de leur cœur n’avaient jamais cessé d’être français.
Après 20 ans de paix, c’est à nouveau la folie meurtrière d’une idéologie barbare et c’est au tour d’une nouvelle génération de connaître l’exode, comme une malédiction. Notre secteur porte aujourd’hui encore les traces de tous ces conflits, il n’ose pas oublier, il n’en a pas le droit.

Dans leurs cimetières les soldats français, allemands ou américains semblent nous dire « Plus jamais ça !! »

« La bataille de Rezonville, Vionville et Mars la Tour (1870) »
Le 16 août 1870, un des évènements majeurs du XIXe siècle a lieu ici sur le plateau : la bataille de Rezonville, Vionville et Mars la Tour.
Plus de 200 000 combattants français et allemands s'affrontent en empêchant les troupes de Napoléon III de se replier sur Verdun. En deux batailles décisives, Molke va encercler puis capturer 170 000 soldats français dans Metz.
Les défaites françaises de 1870 ont pour conséquences la chute du Second Empire qui fera place à la IIIe République, ainsi qu'à la naissance du IIe Reich allemand sous l'autorité du roi de Prusse.
Elles sont également à l'origine de l'annexion de l'Alsace, de la Moselle redessinée et de la création du département de la Meurthe-et-Moselle, événements qui conditionneront en partie l'histoire européenne au XXe siècle.

« Des villages rayés de la carte … (1914/1918) »
Le territoire a fortement été marqué par la grande guerre de 1914/1918, une grande partie du territoire a été impactée est façonnée par les événements qui s’y sont déroulés. Ainsi, de nombreux villages ont été complètement détruits et reconstruits après-guerre, mais pour certains, ils n’ont  jamais été reconstruits  comme REMENAUVILLE et REGNEVILLE, d’autres ont été reconstruits à l’écart des ruines.
Les vestiges de guerre sont nombreux, parmi les plus explicites :
Les sites du secteur Haut de Mad à Flirey et Saint Baussant représentent un patrimoine hors du commun. Ce secteur a connu les terribles guerres des mines, desquelles subsistent encore de gros cratères témoignant de la violence des combats
Les Tranchées bétonnées de Saint-Baussant qui font l’objet d’action de conservation depuis plus de 10 ans .
A Vilcey-sur-Trey et Vieville-en-Haye, se trouve le cantonnement allemand, véritable petite ville construite en forêt par les allemands pour y faire un lieu de repos.

« La bataille de Dornot-Corny du 8 au 10 septembre 1944 »
La bataille de Dornot-Corny du 8 au 10 septembre 1944 fit 945 victimes américaines en
60 heures, ce qui lui valut le surnom “d’Omaha Beach Lorrain”. Elle est désormais immortalisée par un parcours historique mis en place par la Communauté de Communes Mad et Moselle.
En descendant le village de Dornot et le long de la Moselle à Corny, chacun peut donc suivre le déroulement de ces heures tragiques, émaillé de photos d’époque, de cartes, et surtout de témoignages de héros qui vécurent cet enfer.

La bataille du bois du Fer à Cheval à Corny sur Moselle est sans doute la plus douloureuse bataille qu’ont eu à subir les soldats du 11e regiment
Pendant la Seconde Guerre mondiale. Après s’être vaillamment battue en Normandie, et après avoir libéré Angers, Chartres, Fontainebleau, Reims et Verdun, la 5e division US a pour mission de libérer Metz. Le 7 septembre 1944, venant de Gorze, les GIs arrivent sur
les hauteurs de Dornot avec mission de traverser la Moselle et de prendre le fort St
Blaise situé face à Dornot sur la rive est.


Ce qui semblait devoir être une opération de routine, la situation tourne rapidement au cauchemar. Les voies menant à Dornot sont encombrées de troupes et de véhicules, la traversée de la Moselle s’avère difficile.
Le fort St Blaise est imprenable pour l’infanterie, et la contre-attaque allemande est redoutable. Obligés de se replier dans le bois du Fer à Cheval à Corny, les jeunes soldats américains vont héroïquement tenir 60 heures sous un déluge de fer et de feu, subissant de nombreux et terribles assauts allemands, afin de permettre qu’une autre tête de pont soit mise en place quelques kilomètres plus au sud à Arnaville
 
Le 10 septembre au soir, les ordres de repli sont finalement donnés et les quelques dizaines de survivants sont obligés de traverser à nouveau la Moselle dans des conditions dramatiques. Peu de barques sont disponibles, l’eau est glacée, le courant très fort.
Beaucoup de GIs se noient en tentant de traverser la rivière à la nage, des barques
pleines de soldats et de blessés coulent, touchées par l’immense feu ennemi. C’est le chaos. Finalement, c’est une poignée d’hommes qui atteint la rive ouest.

Le 11 septembre au matin, le 2e bataillon du 11e régiment de la 5e division US a virtuellement cessé d’exister. Le bilan de ces 60 heures en enfer est catastrophique : sur les 1200 GIs qui ont participé à la bataille du Bois du Fer à Cheval, 945 ont été tués, blessés ou portés disparus. Grâce à leur sacrifice, la tête de pont d’Arnaville est un succès et les Américains peuvent avancer pour libérer Metz et marcher vers le Reich.

Grégory Frelat

Grégory Frelat

Musicien depuis l'âge de 10 ans, Grégory Frelat a toujours aimé improviser ou "composer" de petites mélodies, dès qu'il a eu un clavier sous les mains. Il commence les cours de formation musicale et de saxophone à l'âge de 12 ans à l'école de musique d'Imphy (58), pour ensuite intégrer, sous le direction de Philippe Gateau, l'Orchestre d'Harmonie de la Ville d'Imphy (classé en Honneur), à 16 ans, en 1998. Il est autodidacte pour le clavier (son premier instrument et celui pour lequel il a une certaine attraction pour la composition), la guitare basse et la guitare.

Passionné par les légendes, le fantastique et tout ce qui faire rêver un enfant, il commence à s'intéresser plus précisément à la composition et à l'écriture dès lors qu'il intègre la faculté de Musique & Musicologie de Paris IV-Sorbonne, en 2000, où il obtiendra la Licence de Musique & Musicologie en 2003.

Il étudie avec passion et envie toutes les techniques d'écriture, de composition et d'orchestration, tout d'abord, au Conservatoire National de Région de Grenoble (38) avec Arnaud Petit, alors qu'il tente le concours CAPES pour être professeur d’Éducation Musicale, qu'il réussira en 2005, puis au Conservatoire à Rayonnement Régional d'Annecy (74), auprès de Jean-Pascal Chaigne. Tout en suivant ce cursus, il travaillera la direction d'orchestre auprès de Jean-Paul Odiau, directeur du C.R.R. d'Annecy et professeur de Direction d'orchestre. Il obtient, dans l'ordre, ses diplômes de formation musicale (École Nationale de Musique de Nevers-58, 2004), d'orchestration (C.R.R. d'Annecy, 2011), de composition (C.R.R. d'Annecy, 2012), d'écriture (C.R.R. d'Annecy, 2013) et de direction (C.R.R. d'Annecy, 2013).

Actuellement professeur d’Éducation Musicale au collège Beauregard de Cran Gevrier, de l’agglomération d’Annecy depuis 2006, il poursuit ses compositions et arrangements. Ses formations orchestrales de prédilection sont l’orchestre d’harmonie, les ensembles de cuivres, la piano et le chœur d’enfants. Il est un fervent défenseur de la formation “orchestre d’harmonie”.

Parallèlement, il est titulaire du Diplôme d'Etat de Direction d'Ensembles Instrumentaux et travaille comme directeur du stage des jeunes de la Fédération Musicale du Genevois.
Le message qu’il désire faire passer dans ses toutes pièces est de toujours prendre plaisir, ceci malgré le degrés de difficulté de la pièce.

https://www.facebook.com/gregoryfrelatcompositeur/

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